Jacqueline Gareau, coureuse de fond, marathonienne, championne marathon de Boston, course à pied, jeux olympiques, plus grande marathonienne de l'histoire du Canada, portrait, athlète québécoise, Isabelle Michaud photographe, Laurentides, Québec

Jacqueline Gareau, 40 ans après avoir été sacrée championne du célèbre Marathon de Boston

Quand on croise le regard de Jacqueline Gareau, on y saisi bien l’étincelle de détermination qu’on peut cerner chez bon nombre de champions. C’est par un matin ensoleillé du début mai que je suis allée retrouver la gagnante de l’édition 1980 du Marathon de Boston chez-elle à Ste-Adèle.   J’ai alors pu l’accompagner sur son trajet de course habituel, à proximité de sa résidence.

Je l’avais déjà contacté en février pour une séance hivernale.  À ce moment, elle comptait se préparer pour le 40e anniversaire de l’événement, après que soit rétablie la blessure au genou qu’elle soignait.  Quand le confinement a débuté et que le monde entier a été mis sur pause, je l’ai alors relancé et elle a accepté avec plaisir.

Je lui ai demandé ce que cela lui faisait de ne pouvoir participer aux événements entourant le 40e anniversaire de sa célèbre victoire en mai 1980.  Pour ceux qui se souviennent, le titre féminin avait d’abord été accordé à Rosie Ruiz qui avait usé de tricherie en ne courant que les quelques deux ou trois derniers kilomètres de la course.  À ma question, elle a simplement répondu qu’elle avait souvent été célébrée par l’organisation du Marathon de Boston et que si elle y allait en septembre, elle aurait pris part à la compétition du 10 km le samedi, avant le marathon, et en aurait profité pour encourager les marathoniens au fil d’arrivée.  On a su depuis que le marathon a été annulé, même en septembre.

La coureuse de fond, maintes fois couronnée, a les pieds bien ancrés.  Cette dose de sagesse acquise au fil du temps et la discipline imposée pour un travail consciencieux sur elle-même lui ont inspiré la soif de partager ses enseignements à travers ses conférences de motivation.

Ce qui allume aujourd’hui Jacqueline Gareau c’est d’être en contact avec la nature.  Bien qu’elle reconnaisse être encore exigeante avec son corps, le fait de maintenant courir en forêt, en plus de lui permettre ce précieux contact, lui permet de cultiver la recherche d’équilibre dans sa vie et d’être plus indulgente envers ses articulations.

Pour bénéficier de ses services de conférencière ou de massothérapeute, visitez son site.

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